Friday, May 27, 2005
Athenes
On m’avait parle d’une ville polluée, bruyante aux monuments superbes rongés par les pluies acides. En fait, la ville a subi un lifting pour les jeux olympiques. Certaines des avenues les plus passantes, au pied de l’Acropole, sont devenues piétonnières. Le soir, elles sont bordées de vendeurs de livres de toutes sortes.
Ca fait une semaine que nous sommes arrivés. Nous sommes hébergés par des amis de Kevin qui vivent dans un très bel appartement dans le Kolonaki, le XVIeme d’Athènes. En une semaine, nous avons beaucoup marché, erré dans des musées incroyables (le musée Benaki en particulier, aux collections de costumes traditionnels a n’en plus finir), vu du marbre de toutes les couleurs et… fait la queue dans des consulats. Nous devions nous occuper des visas arménien et russe en particulier. Arménien parce qu’il est or de question de l’obtenir en Turquie, et russe parce qu’une autre amie de Kevin (cet homme a des amis bien placés) travaillant dans une ambassade a Moscou s’était arrangée pour nous faire envoyer une invitation par l’ambassade d’Irlande.
L’ambassade de Russie est un bâtiment classique protégé par des grilles ou l’on entre selon le bon vouloir de deux gardiens nonchalants en lunettes de soleil et chemise entrouverte. Il y a un guichet pour chaque opération, l’ambiance est studieuse et fébrile. Le personnel ne parlant pas anglais, nous communiquions par gestes, en silence. Au bout de quelques minutes de gesticulations de Kevin au guichet, une jeune femme blonde au demi sourire est arrivée pour nous dire que « tout va bien avec votre visa, il n’y avait pas de problème pour vous ». Et elle a tourné les talons. Le lendemain, les visas étaient la comme promis, nos passeports remis en silence par une Natacha ne parlant toujours pas anglais. Et nous voilà dehors. Tout simplement. On n’en revient toujours pas.
Le consulat de Georgie était d’un tout autre genre. Un appartement poussiéreux au premier étage d’un immeuble, plein de gens entrant et sortant à tout moment du bureau de jeune (et charmant) consul. 15 euros, fait en deux heures. Bientôt les européens n’auront plus besoin de visa pour la Georgie. Le consul était ravi de nous voir. On a même cru qu’il allait nous offrir du vin quand Kevin a mentionné les vignobles géorgiens, mais la bouteille avait disparu.
Le consulat d’Arménie était du même type, en un peu plus organise. Une charmante dame libanaise était à l’accueil, de plus en plus chaleureuse à chaque fois que nous revenions. Elle n’avait été qu’une fois en Arménie, mais disait que là-bas les gens étaient adorables, et que tout avait un goût différent…
Le consul était jeune, chauve, portant lunettes et doté d’un sourire d’enfant. « J’ai toujours rêvé de visiter la France… J’espère que vous aimerez l’Arménie… Bon voyage ! ». Pour le coup, c’était 85 euros et une journée d’attente.
Je suppose que c’est le vrai début de notre voyage. Des consulats, nous allons en voir beaucoup dans les mois à venir….
Demain nous partons pour les îles. Et après, à nous la Turquie…
Solène
Ca fait une semaine que nous sommes arrivés. Nous sommes hébergés par des amis de Kevin qui vivent dans un très bel appartement dans le Kolonaki, le XVIeme d’Athènes. En une semaine, nous avons beaucoup marché, erré dans des musées incroyables (le musée Benaki en particulier, aux collections de costumes traditionnels a n’en plus finir), vu du marbre de toutes les couleurs et… fait la queue dans des consulats. Nous devions nous occuper des visas arménien et russe en particulier. Arménien parce qu’il est or de question de l’obtenir en Turquie, et russe parce qu’une autre amie de Kevin (cet homme a des amis bien placés) travaillant dans une ambassade a Moscou s’était arrangée pour nous faire envoyer une invitation par l’ambassade d’Irlande.
L’ambassade de Russie est un bâtiment classique protégé par des grilles ou l’on entre selon le bon vouloir de deux gardiens nonchalants en lunettes de soleil et chemise entrouverte. Il y a un guichet pour chaque opération, l’ambiance est studieuse et fébrile. Le personnel ne parlant pas anglais, nous communiquions par gestes, en silence. Au bout de quelques minutes de gesticulations de Kevin au guichet, une jeune femme blonde au demi sourire est arrivée pour nous dire que « tout va bien avec votre visa, il n’y avait pas de problème pour vous ». Et elle a tourné les talons. Le lendemain, les visas étaient la comme promis, nos passeports remis en silence par une Natacha ne parlant toujours pas anglais. Et nous voilà dehors. Tout simplement. On n’en revient toujours pas.
Le consulat de Georgie était d’un tout autre genre. Un appartement poussiéreux au premier étage d’un immeuble, plein de gens entrant et sortant à tout moment du bureau de jeune (et charmant) consul. 15 euros, fait en deux heures. Bientôt les européens n’auront plus besoin de visa pour la Georgie. Le consul était ravi de nous voir. On a même cru qu’il allait nous offrir du vin quand Kevin a mentionné les vignobles géorgiens, mais la bouteille avait disparu.
Le consulat d’Arménie était du même type, en un peu plus organise. Une charmante dame libanaise était à l’accueil, de plus en plus chaleureuse à chaque fois que nous revenions. Elle n’avait été qu’une fois en Arménie, mais disait que là-bas les gens étaient adorables, et que tout avait un goût différent…
Le consul était jeune, chauve, portant lunettes et doté d’un sourire d’enfant. « J’ai toujours rêvé de visiter la France… J’espère que vous aimerez l’Arménie… Bon voyage ! ». Pour le coup, c’était 85 euros et une journée d’attente.
Je suppose que c’est le vrai début de notre voyage. Des consulats, nous allons en voir beaucoup dans les mois à venir….
Demain nous partons pour les îles. Et après, à nous la Turquie…
Solène
// posted by Solène @ Friday, May 27, 2005 
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: November 09, 2005
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