Sunday, May 01, 2005
de Strasbourg a Marseille
Je sais, je sais, il est un peu tard... Notre voyage a commence officiellement le 21 mars 2005, quand nous sommes montes dans le train pour Strasbourg. Ca fait presque six semaines, et depuis six semaines, on essaye de mettre ce blogue en place.
Pour l'instant, il est encore a l'etat de brouillon. Nous avons decide d'ecrire dans nos deux langues, anglais et francais, mais sans necessairement tout traduire. Au gres de nos humeurs.
J'espere que vous pardonnerez le manque d'accents etc (clavier anglo saxon, je n'y peut rien), et les fautes d'orthographe et de grammaire. Deux ans a parler anglais tous les jours, et ma langue maternelle se delite...
Strasbourg donc.
En fait, on a bien failli ne pas partir: pas de loco. Moi qui vante sans arret les merites des trains francais...
Strasbourg a ete un debut de voyage parfait. Retrouver de vieux amis: Manu, Barbara, Jakub, Guillaume, Diane, plus revus depuis presque trois ans, mediter dans la Cathedrale, cette Grande Dame inoubliable, marcher le long des canaus, faire decouvrir la biere alsacienne a Kevin (la biere de mars, surout: les biere francaises ont la reputation d'etre imbuvables), aller ecouter le chant d'amour des cigognes dans le parc de l'Orangerie. Kevin a aime, j'ai adore.
Retourner dans la ville ou on a etudie, passe cinq annees a se decouvrir, a devenir "adulte", a se sentir libre, a decouvrir ce que c'est que la seduction, l'amitie, la confiance, une gueule de bois, la litterature partagee... je n'ai pas tant change, en fait. J'ai passe mon diplome il y a presque quatre ans, et meme si il est tentant de dire "deja!", je sais que ma vie a ete bien remplie depuis.
Strasbourg elle a change, un peu. Le squelette est la, les bars familiers, les rues, les odeurs, mais les boutiques ont change. Tout a monte d'un cran. Tati, Kiloshop ont disparu, les magasins de luxe sont arrives.
De Strasbourg, nous avons pris le train de nuit pour Marseille.
Voyage sans histoire si on oublie le cycliste qui refusait de demonter son velo et le couple qui avait pris nos couchettes en deplacant nos sacs deja installes ("le controleur nous a dit de venir dans ce vagon, alors...").
Nos hotes a Marseille etait une famille contactee sur couchsurfing.com. Manfred, Gabrielle et Elsa. Gabrielle etait absente pour une semaine, mais Manfred nous a accueillis a bras ouverts.
Marseille est une ville superbe, meme si Kevin parle encore des crottes de chien qui rendent ses trottoirs perilleux. Mes vagues souvenirs de la cite phoceenne (datant de mes douze ans) etaient gris et poussiereux, si l'on excepte les yeux bleus d'un charmant jeune homme et les pierres rouges du Chateau d'If. Marseille est en fait une autre ville rose, avec une de ces pierres aux nuances douce que nous retrouvons depuis un peu partout. Des parcs, la mer, une population variee qui venait comme un souffle d'air frais apres deux ans dans une Bath monochrome, des marches en plein air, des bateaux, des vues superbes des que l'on monte un peu.
Nous avons reussi a passer une soiree avec marc et Clothilde, des amis de Strasbourg retournes dans leur Marseille d'origine.
Le deuxieme jours, Manfred nous a emmenes dans les Calanques, avec un detour par l'Unite de'habitation de le Corbusier. Nous avons eu droit a nos premiers vrais rayons de soleil!
Le lendemain, ferry pour Ajaccio. Ou du moins, c'etait le plan. On n'etais pas au courrant du changement d'heure. Du coup, on est restes un jour de plus et avons pris le bateau pour Bastia.
Et la.... la Corse...
On nous avait prevenus pourtant.
L'endroit est incroyablement beau, le paysage changeant d'un versant de montagne a un autre, d'un virage a la prochaine ligne droite... en arriere plan la mer et de la neige au passage des cols, des chenes lieges, des citroniers des amandiers, une architecture 20 fois differentes. Sans compter le Saucisson, la Soupe, les animaux en semi liberte marchant au milieu de la route.
Et l'accueil des gens. peut etre parce qu'on etait la hors saison, apparemment l'ete c'est l'enfer, mais des notre arrivee nous avons eu droit a de longs discous sur le passe et l'avenir du pays, le tourismes, la corsitude etc.
Sandrine nous hebergeait, que nous avons rencontree sur Hospitality Club, et des le deuxieme jours elle nous laissait les clefs de la voiture... Internet est une grande chose! Nous allons de rencontre en rencontre.
Apres la Corse, Rome et les funerailles du pape en compagnie de deux millions de polonais, puis Naples dans l'univers cosy de 'auberge "Six small rooms" ou parmis les autes pensionnaires on comptait 4 ecrivains, un philosophe, un acteur, un jusriste et deux economistes... Il y a des jours ou on se demande si on ne vit pas dans un monde parallele...
Puis Salerno, heberges par Gianluca-le-meilleur-cuisinier-du-monde et son chat Hibou, en enfin Syracuse la belle, et Malte.
En six semaines nous avons visite deux villes romaines fantomes, Pompei et Ostia Antica, vu des bouts de marbre a n'en plus finir a Rome, des bout de fronton, un amphitheate et des souterrains grecs a Naples, des temples grecs a Paestum et un autre habilement deguise en eglise a Syracuse... un autre amphitheatre, plus de temples encore ailleurs. Depuis rome, tout est a la mode antique. Parlez moi des arenes de Lutece...!
Pour l'instant, il est encore a l'etat de brouillon. Nous avons decide d'ecrire dans nos deux langues, anglais et francais, mais sans necessairement tout traduire. Au gres de nos humeurs.
J'espere que vous pardonnerez le manque d'accents etc (clavier anglo saxon, je n'y peut rien), et les fautes d'orthographe et de grammaire. Deux ans a parler anglais tous les jours, et ma langue maternelle se delite...
Strasbourg donc.
En fait, on a bien failli ne pas partir: pas de loco. Moi qui vante sans arret les merites des trains francais...
Strasbourg a ete un debut de voyage parfait. Retrouver de vieux amis: Manu, Barbara, Jakub, Guillaume, Diane, plus revus depuis presque trois ans, mediter dans la Cathedrale, cette Grande Dame inoubliable, marcher le long des canaus, faire decouvrir la biere alsacienne a Kevin (la biere de mars, surout: les biere francaises ont la reputation d'etre imbuvables), aller ecouter le chant d'amour des cigognes dans le parc de l'Orangerie. Kevin a aime, j'ai adore.
Retourner dans la ville ou on a etudie, passe cinq annees a se decouvrir, a devenir "adulte", a se sentir libre, a decouvrir ce que c'est que la seduction, l'amitie, la confiance, une gueule de bois, la litterature partagee... je n'ai pas tant change, en fait. J'ai passe mon diplome il y a presque quatre ans, et meme si il est tentant de dire "deja!", je sais que ma vie a ete bien remplie depuis.
Strasbourg elle a change, un peu. Le squelette est la, les bars familiers, les rues, les odeurs, mais les boutiques ont change. Tout a monte d'un cran. Tati, Kiloshop ont disparu, les magasins de luxe sont arrives.
De Strasbourg, nous avons pris le train de nuit pour Marseille.
Voyage sans histoire si on oublie le cycliste qui refusait de demonter son velo et le couple qui avait pris nos couchettes en deplacant nos sacs deja installes ("le controleur nous a dit de venir dans ce vagon, alors...").
Nos hotes a Marseille etait une famille contactee sur couchsurfing.com. Manfred, Gabrielle et Elsa. Gabrielle etait absente pour une semaine, mais Manfred nous a accueillis a bras ouverts.
Marseille est une ville superbe, meme si Kevin parle encore des crottes de chien qui rendent ses trottoirs perilleux. Mes vagues souvenirs de la cite phoceenne (datant de mes douze ans) etaient gris et poussiereux, si l'on excepte les yeux bleus d'un charmant jeune homme et les pierres rouges du Chateau d'If. Marseille est en fait une autre ville rose, avec une de ces pierres aux nuances douce que nous retrouvons depuis un peu partout. Des parcs, la mer, une population variee qui venait comme un souffle d'air frais apres deux ans dans une Bath monochrome, des marches en plein air, des bateaux, des vues superbes des que l'on monte un peu.
Nous avons reussi a passer une soiree avec marc et Clothilde, des amis de Strasbourg retournes dans leur Marseille d'origine.
Le deuxieme jours, Manfred nous a emmenes dans les Calanques, avec un detour par l'Unite de'habitation de le Corbusier. Nous avons eu droit a nos premiers vrais rayons de soleil!
Le lendemain, ferry pour Ajaccio. Ou du moins, c'etait le plan. On n'etais pas au courrant du changement d'heure. Du coup, on est restes un jour de plus et avons pris le bateau pour Bastia.
Et la.... la Corse...
On nous avait prevenus pourtant.
L'endroit est incroyablement beau, le paysage changeant d'un versant de montagne a un autre, d'un virage a la prochaine ligne droite... en arriere plan la mer et de la neige au passage des cols, des chenes lieges, des citroniers des amandiers, une architecture 20 fois differentes. Sans compter le Saucisson, la Soupe, les animaux en semi liberte marchant au milieu de la route.
Et l'accueil des gens. peut etre parce qu'on etait la hors saison, apparemment l'ete c'est l'enfer, mais des notre arrivee nous avons eu droit a de longs discous sur le passe et l'avenir du pays, le tourismes, la corsitude etc.
Sandrine nous hebergeait, que nous avons rencontree sur Hospitality Club, et des le deuxieme jours elle nous laissait les clefs de la voiture... Internet est une grande chose! Nous allons de rencontre en rencontre.
Apres la Corse, Rome et les funerailles du pape en compagnie de deux millions de polonais, puis Naples dans l'univers cosy de 'auberge "Six small rooms" ou parmis les autes pensionnaires on comptait 4 ecrivains, un philosophe, un acteur, un jusriste et deux economistes... Il y a des jours ou on se demande si on ne vit pas dans un monde parallele...
Puis Salerno, heberges par Gianluca-le-meilleur-cuisinier-du-monde et son chat Hibou, en enfin Syracuse la belle, et Malte.
En six semaines nous avons visite deux villes romaines fantomes, Pompei et Ostia Antica, vu des bouts de marbre a n'en plus finir a Rome, des bout de fronton, un amphitheate et des souterrains grecs a Naples, des temples grecs a Paestum et un autre habilement deguise en eglise a Syracuse... un autre amphitheatre, plus de temples encore ailleurs. Depuis rome, tout est a la mode antique. Parlez moi des arenes de Lutece...!
// posted by Solène @ Sunday, May 01, 2005 
